Tanger connait, depuis les années 80, une mutation urbanistique remarquable, suivi d’un essor économique voulu par l’Etat marocain sous l’égide du « Grand Tanger Med». Ce changement ne s’int fait pas sans peine, au moins pour une bonne partie vulnérable des tangérois. Aujourd’hui, en visitant la ville et ses marges, nous pouvons constater sans grand effort deux « Tanger » ou « deux espaces urbains » controverses. Si la zone côtière « Malabata » marque la présence massive des habitations haut standing et hôtels de luxe, la plupart des quartiers avoisinant la zone industrielle (Bni Makada, Bir Chifae, Mghogha ..), concentre la pauvreté et la marginalisation socio-spatiale. Ces écarts entre quartiers dits chics et d’autres pauvres reflètent une ségrégation marquante et évolutive porteuse des effets néfastes sur la vie cohérente en cité, malgré les initiatives publiques visant leur intégration dans le tissu urbain.
Dans ce présent article, on essaie d’apporter un éclairage la résultante sociale d’un développement urbain inégal de la ville de Tanger, marqué par une marginalisation des zones pauvres sous le prisme de métropolisation.
Real Time Impact Factor:
Pending
Author Name: Mohamed AZZAOUI ; M’hammed IDRISSI JANATI
URL: View PDF
Keywords: « Ségrégation, marginalité, métropolisation, stigmatisation, politique publique »
ISSN: 2726-5889
EISSN: 2726-5889
EOI/DOI:
Add Citation
Views: 1