En s’arc-boutant la manière la plus paisible et des solutions les plus idoines de résolution des conflits, l’Afrique traditionnelle n’est pas restée indifférente à cette question ; cependant elle a tant soit peu accordé une importance capitale à la négociation, à la palabre, au dialogue, à la recherche du compromis, de la paix... Ces procédures supposent la mise en exergue des certains mécanismes par les parties concernées de telle sorte à aboutir à une issue pacifique. Jamais l’on ne pouvait recourir à ces procédures pour l’intérêt particulier, mais plutôt pour l’intérêt général. Elles revêtent du caractère spontané, volontariste et non coercitif. Ceci nous permet de comprendre que si aujourd’hui les procédures diplomatiques n’arrivent souvent pas à résoudre les conflits en Afrique, c’est entre autres parce qu’elles sont au départ mal conçues, mal exploitées. Et, notre prétention dans cet article est de démontrer l’inverse : il existe une forte culture de la paix, mais elle a été fortement influencée par la rencontre avec l’Occident, partant, avec le modernisme. La traite des esclaves, la colonisation, la détermination arbitraire des frontières, mais aussi la constante influence de l’Occident au travers de l’aide ainsi que du commerce international ont irrémédiablement changé l’équilibre des pouvoirs traditionnels. Les processus de traitement des conflits hérités de la période pré-coloniale sont impuissants face aux défis liés à la mondialisation.

Author Name: PONGO MIKOBI Stéphane

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Keywords: Afrique noire, traditionalisme, modernisme, conflits

ISSN: 2726-5889

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EOI/DOI: 10.5281/zenodo.7358599

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